Des cyclistes qui brûlent un feu rouge, on en voit régulièrement aux carrefours des grandes villes. Mais cette faute grave ne le sera peut-être bientôt plus dans certains cas. Si, face à un feu rouge, les cyclistes tournent à droite ou continuent leur route tout droit à un carrefour en forme de "T", ils seront peut-être autorisés à poursuivre leur route en toute légalité.
L'idée, actuellement en discussion en commission Infrastructure de la Chambre, réjouit les associations de défense des cyclistes.
"À vélo, comme on a une très bonne vision au carrefour, on a plutôt une tendance naturelle à se dire qu'on peut y aller sans se mettre pour autant en danger", estime Jean-Luc Legrand, de l'association ProVélo.
Un temps d'adaptation nécessaire
Une telle loi existe déjà aux Pays-Bas ou en Allemagne. Aucune augmentation du nombre d'accidents n'a été constatée.
"En Belgique, il va y avoir un temps d'accoutumance ou d'acclimatation au même titre qu'avec le sens unique limité", poursuit Jean-Luc Legrand. "Dans les premiers temps, dans le cas du sens unique limité, l'automobiliste était évidemment très étonné, pour ne pas dire apeuré, de voir un cycliste arriver dans l'autre sens. Et puis progressivement, les choses se sont posées. Et aujourd'hui, c'est avéré : ces sens uniques limités non seulement ne sont pas dangereux mais facilitent beaucoup la vie des cyclistes."
B. Carlier
L'idée, actuellement en discussion en commission Infrastructure de la Chambre, réjouit les associations de défense des cyclistes.
"À vélo, comme on a une très bonne vision au carrefour, on a plutôt une tendance naturelle à se dire qu'on peut y aller sans se mettre pour autant en danger", estime Jean-Luc Legrand, de l'association ProVélo.
Un temps d'adaptation nécessaire
Une telle loi existe déjà aux Pays-Bas ou en Allemagne. Aucune augmentation du nombre d'accidents n'a été constatée.
"En Belgique, il va y avoir un temps d'accoutumance ou d'acclimatation au même titre qu'avec le sens unique limité", poursuit Jean-Luc Legrand. "Dans les premiers temps, dans le cas du sens unique limité, l'automobiliste était évidemment très étonné, pour ne pas dire apeuré, de voir un cycliste arriver dans l'autre sens. Et puis progressivement, les choses se sont posées. Et aujourd'hui, c'est avéré : ces sens uniques limités non seulement ne sont pas dangereux mais facilitent beaucoup la vie des cyclistes."
B. Carlier