À court terme, "les cabinets de conseil veulent multiplier leurs équipes 'développement durable' par deux", estime Caroline Renoux, du cabinet français Birdeo.
L’année dernière, la multinationale de conseil PwC annonçait vouloir embaucher 100.000 personnes d’ici cinq ans dans le domaine du changement climatique et de l’intelligence artificielle.
"Nous avons une incroyable ruée sur les talents et nous recevons des appels tous les jours de clients", renchérit Harco J. Leertouwer, qui dirige Acre, l’une des plus importantes agences européennes de recrutement en "responsables développement durable".
À l’origine, ces postes étaient issus de l’organisation elle-même. Aujourd’hui, ils sont souvent recrutés à l’extérieur, après des formations spécialisées. Mais il y a un manque de candidats compétents techniquement, explique le recruteur.
Dans tous les cas, pour avoir un véritable impact, il faut que la direction de l’entreprise fasse preuve de volontarisme sur les questions environnementales. Une difficulté en plus qui devrait avoir un meilleur avenir, bien que déjà aujourd’hui, ces postes autrefois souvent astreints à "des fonctions de communication, de relation publique", sont désormais liés "à l’opérationnel et à la stratégie".