Les clubs anglais ont-ils perdu la tête ? Les 5 plus gros transferts d’un mercato international complètement dingue

Il n’a que 22 ans, à peine plus de 100 matches pros dans les guibolles, et pourtant Manchester United n’a pas hésité une seconde à sortir le chéquier et débourser 95 millions pour s’offrir Antony.

Un prix exorbitant, qui a fait bondir pas mal de supporters mancunien, qui vient confirmer une chose : les clubs anglais sont décidément sur une autre planète en termes de transferts.

Technique, déroutant, mais relativement inexpérimenté à ce niveau-là de la compétition, l’ailier brésilien débarque donc à United avec une belle pancarte placardée dans le dos : celle de 2e transfert le plus onéreux de l’histoire des Red Devils derrière Paul Pogba.

On compte sur Erik ten Hag (son ancien entraîneur qui a sans doute fait des pieds et des mains pour le transférer) pour le mettre à l’aise et lui offrir une place au chaud en tant que titulaire dans son onze de base.

Autre craquage à l’anglaise pour un autre joueur qui a très peu de matches pros dans les jambes. Courtisé de longue date par Chelsea, Wesley Fofana a fini par débarquer à Stamford Bridge dans les derniers jours du mercato, moyennant une indemnité hallucinante de plus de 80 millions, bonus éventuels exclus.

A 21 ans, et alors qu’il n’a disputé que 52 matches en carrière avec Leicester, le Français devient donc le défenseur le plus cher de l’histoire. Et le joueur le plus cher de l’histoire à n’avoir jamais disputé un seul match avec son équipe nationale. Comme Antony, Fofana déboule donc chez les Blues avec une belle montagne de pression dans ses bagages. Déjà étonnamment mature, lui se dit prêt pour le challenge. Les supporters londoniens, eux, croisent les doigts.

Champion d’Europe en titre, le Real Madrid est le seul club à résister à l’envahisseur anglais pour placer l’un de ses nouveaux transfuges dans le Top 5 de l’été. L’homme qui a forcé les Madrilènes à casser leur tirelire ? Aurélien Tchouaméni, 22 ans à peine et courtisé par l’ensemble des grosses écuries européennes.

C’est finalement le Real qui a raflé la timbale en déboursant près de 80 millions d’euros. De quoi anticiper le départ ultérieur du précieux Casemiro et la baisse de régime programmée (mais pour l’instant retardée) des éternels Toni Kroos et Luka Modric.

Monstrueux avec Monaco, le déménageur français a donc une belle occasion de se frayer une place au soleil dans la capitale espagnole. Preuve que le club compte sur lui, Tchouaméni a été titulaire lors des 3 premiers matches de Liga cette saison.

Après ce bref intermède madrilène, un autre club anglais pointe le bout de son nez dans ce classement officieux de l’été : Liverpool. Sevrés de titres la saison dernière et visiblement conscients qu’une page était en train de se tourner, les Reds ont laissé filer Sadio Mané (parti pour des broutilles au Bayern) et l’ont remplacé par le prometteur Darwin Nunez.

Nunez, un avant-centre uruguayen dont on ne disait que du bien et qui marchait, sans trop forcer, sur la Ligue portugaise avec Benfica (48 buts, 16 assists en 85 matches). Dès le premier juillet, sans doute pour frapper un gros coup d’entrée, Liverpool a donc décidé de braquer la banque en déboursant 75 millions d’euros pour le prodige sud-américain.

Sens du but, mobilité, vision du jeu, à écouter les dirigeants liverpuldiens au moment de la signature, les qualités du buteur ne manquaient pas. Sauf que, pour l’instant, il s’est davantage fait connaître pour son coup de sang contre Palace que pour ses prouesses balle au pied. Patience donc…

Alors qu’on le pensait ancré à jamais dans l’entrejeu du Real Madrid, Casemiro est rentré, avec fracas, dans le club des trentenaires les plus chers du monde en signant à Manchester United. Une signature surprise, qui a pris pas mal d’observateurs de court, mais que le Brésilien a justifiée par l’envie de découvrir un nouveau challenge.

A 30 ans, Casemiro quitte donc l’ossature parfaitement huilée des Merengue pour retrouver le dispositif un peu plus bancal mais diablement prometteur (sur papier) des Red Devils. Gros challenge en perspective donc pour le métronome qui risque d’avoir tout le poids de la récupération de balle mancunienne sur ses épaules.

En tout cas, sa simple présence vient combler l’une des lacunes les plus criantes des Mancuniens : l’abattage, la hargne et le jusqu’au-boutisme dans un entre-jeu bling-bling mais pas forcément habitué à aller au charbon.