Les chiens vivant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl ont génétiquement muté, selon une nouvelle étude.
Publiée dans Science Advances, une étude menée par une équipe internationale de chercheurs a analysé les groupes canins de la région de la zone d’exclusion autour de la ville ukrainienne de Pripyat et sa centrale à quelques kilomètres, Tchernobyl.
Ce n’est pas la première fois que les scientifiques se demandent quels effets des décennies de faibles doses de rayonnement radioactif ont pu avoir sur la faune de la région. En 30 ans, on sait que les espaces boisés ont augmenté de 50 à plus de 70% dans la zone qui est désormais recouverte d’arbres. On sait également que la zone d’exclusion de 30 km de rayon abrite de nombreux animaux dont les populations ont été fortement touchées comme les insectes et les oiseaux.
Dans cette étude, les chercheurs se sont posé la question de l’hérédité des impacts de la radiation : est-ce que les animaux sont impactés par les faibles radiations qu’ils reçoivent tous les jours ou ont-ils hérité des différences déjà relevées sur les générations qui ont vécu et suivi la catastrophe ?