Dès le 8 mars, le Concours Reine Elisabeth a fait savoir par communiqué qu’il condamnait avec force l’agression de l’Ukraine par la Fédération de Russie, et il a tenu à exprimer sa solidarité avec les populations qui subissent les terribles conséquences de cette guerre, et en premier lieu avec le peuple et les artistes ukrainiens, tout en saluant avec reconnaissance, les artistes russes qui s’engagent courageusement pour la paix.
Tous les jeunes artistes sont donc les bienvenus, quelle que soit leur nationalité, c’est inscrit clairement dans le règlement du Concours, "aucun motif idéologique, linguistique, politique, religieux ou racial ne peut justifier le rejet d’une candidature".
En espérant que les musiciens et le public se retrouvent dans un "esprit de respect mutuel et de non-violence", le président du Concours, Jan Huyghebaert, a tenu à expliquer dans le programme, dans quel état d’esprit ils avaient envisagé cette nouvelle édition qui a lieu en période de guerre pour quelques musiciens, 4 Russes et 1 Ukrainien sélectionnés en première épreuve : "[…] les nationalités (des candidats) ne sont pas mentionnées dans le programme. Il s’agit de rappeler que ces jeunes musiciens participent au Concours à titre individuel et non en tant que représentants d’une nation".
Et chaque candidat et candidate pourra bénéficier du soutien attentif de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et du Brussels Philharmonic, mais aussi des accompagnateurs pianistes et violoncellistes. Tout comme de l'impartialité du jury international qui désignera sans délibération de "vraies personnalités artistiques".