Chaque vendredi, Mounira Khalifé emmène son fils dans une bibliothèque publique de Beyrouth pour assister à "l’heure du conte", les livres étant devenus un "luxe" que peu de Libanais peuvent se permettre, en pleine crise économique.
Elia, 5 ans, déambule entre les étagères puis s’assied sur un canapé coloré en attendant l’arrivée de la conteuse.
"Entre la crise économique et la pandémie, on a fini par ne plus pouvoir l’emmener nulle part", raconte sa mère à l’AFP.
En raison d’une inflation galopante, la majorité des Libanais ne peuvent plus subvenir à leurs besoins de base dans un pays où plus de 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté de l’ONU.