Il existe diverses façons de nommer un orchestre : baroque, de chambre, harmonique, symphonique, philharmonique, la fanfare, l’orchestre à cordes, le brass band… Le premier exemple d’orchestre formel a été ''Les Vingt-quatre Violons du Roi'', créé en 1577 en France. Bien vite, on s’est rendu compte qu’il fallait un responsable du bon fonctionnement de la machine : le chef d’orchestre qui coordonne le jeu de ses musiciens. Il indique à chaque groupe d’instrumentistes le moment où il doit commencer à jouer, quand il faut jouer plus ou moins fort, accélérer ou ralentir. C’est un peu leur producteur quoi !
Beatles et orchestres, en voilà un vaste sujet. Les 4 garçons dans le vent pouvaient compter sur leur fidèle producteur, George Martin, sans lui, ils n’auraient pas pu signer ces arrangements, étant incapable, à cette époque, d’écrire la musique sur des partitions. Passages symphoniques au cœur de l’œuvre du groupe, comme dans ''A Day in the Life'' sur l’album ''Sgt Pepper'' en 1967, ou ''All You Need Is Love'' single de 1967, le groupe peut compter sur le musicien et chef d’orchestre britannique Mike Vickers. On notera aussi ici la présence du trompettiste David Mason, c’est lui qu’on retrouve pour le solo de trompette piccolo sur ''Penny Lane''. Après leur séparation, Paul McCartney reste très attaché aux arrangements classiques pour certains de ses titres… Notamment en 1971 ''Back Seat of My Car'' avec le New York Philarmonic. Le passage symphonique le plus célèbre de la carrière de Paul McCartney celui du thème de James Bond ''Live and Let Die'' en 1973.