Pour Ludovic Balsacq, professeur de chimie, le bousculement vers le numérique n’a pas été une évidence… C’était surtout une volonté de l’établissement scolaire qui évidemment a été accélérée au moment de la crise du covid et des cours en distanciel… Et comme pour tout, il faut essayer avant de dire qu’on n’aime pas, car Ludovic a été conquis par cette nouvelle méthode d’enseigner !
Dans cette transition vers le numérique, il a été soutenu par sa direction. C’est l’école qui a mis tout le matériel à sa disposition. Evidemment, il a fallu tester et pratiquer avant d’être aussi à l’aise face à l’écran à et la tablette graphique, mais les avantages et les plus-values pour les élèves en valent la peine ! Une formation aux outils numérique a également été offerte par l’école.
"Aujourd’hui un enfant est de moins en moins intéressé par la traditionnelle façon d’enseigner donc un prof seul debout devant une classe c’est beaucoup moins intéressant tandis que le numérique, c’est beaucoup plus ludique et puis plus pédagogique", confie le professeur de 4e, 5e et 6e années du secondaire.
Et en effet, dès le début du cours, l’écran de télévision, l’ordinateur et la tablette sont préparés avec les exercices que les élèves vont devoir réaliser. Au fil des équations, des couleurs, des flèches et autres symboles apparaissent dans un seul but : améliorer la compréhension. "Cela permet de travailler plus facilement avec les élèves et de leur faire visualiser plus facilement le cours et l’endroit où on est dans le cours", ajoute Ludovic.
Mais le principal pour ce scientifique est ailleurs, "c’est de pouvoir donner un cours en différé. Si un élève est malade, je peux enregistrer le cours, le mettre en ligne sur la plateforme pour qu’il puisse le suivre en différé de chez lui et à son rythme".
Ce qu’il faut donc retenir, c’est que le numérique, c’est "ludique, clair et pédagogique" et que tout le monde peut l’utiliser, peu importe le cours donné dans une classe, cela demande juste un peu d’organisation et d’entraînement.