A l’aube des seventies, une partie de l’histoire de la soul music est déjà écrite. De nouveaux styles se profilent à l’horizon, des artistes restés dans l’ombre de la décennie précédente connaissent le succès, et enfin, la somme colossale de disques qui dorment dans des entrepôts aux États-Unis, commence à alimenter les sets des DJ’s anglais et européens, c’est l’émergence de la scène popcorn et northern soul. Certaines gloires des sixties ont bien négocié le virage de la nouvelle décennie, d’autres beaucoup moins. C’est le cas de Wilson Pickett !
Chanteur dans une chorale de gospel dans les années 50, membre des Falcons dès 1961, en compagnie d’Eddie Floyd, arrivent ensuite les premiers hits en solo et dès 1964, c’est l’explosion, grâce à un contrat chez Atlantic.
Avec l’arrivée des années 70, Wilson Pickett se fait peu à peu oublier. Le succès l’abandonne. Il travaille avec Salomon Burke ou Joe Tex, misant sur un succès d’estime. Il fait la plus grosse erreur de sa carrière, il quitte la firme d’Ahmet Ertegün pour rejoindre RCA. La traversée du désert sera longue, faîte de consommation excessive d’alcool, de drogues, de bagarres, d’accidents de la route et de prison. Avant un sursaut dans les années 90.
Retour sur l’année 1973, les derniers jours de Wilson Pickett chez Atlantic avec l’explosif et prédisco ''International Playboy''.
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''Save My Soul'' en podcasting via Classic21.be et les plateformes de téléchargement.