Aïe, mauvaise nouvelle : Le chocolat !
Et oui… le chocolat aussi ! Le cacaoyer est une plante très compliquée, qui ne pousse que dans certaines zones autour des forêts équatoriales. Elle nécessite beaucoup d’eau (il faut 2400 litres d’eau pour faire 100 g de chocolat)et un soin très particulier… Résultat, aujourd'hui, la culture du cacao fait peser une forte pression sur les écosystèmes. Ces dernières années, avec l’augmentation incroyable de la demande de cacao, les prix ont décollé. De ce fait, de plus en plus de petits producteurs se mettent au cacao, abandonnent leurs cultures traditionnelles, et surtout, détruisent les forêts équatoriales afin de pouvoir planter le cacao. Et la déforestation dans ces zones (Côte d’Ivoire, Ghana, Indonésie) affecte la biodiversité locale.
Mais ce n’est pas tout ! Le chocolat que vous dégustez (en particulier le chocolat industriel transformé), a subi des dizaines de transformations avant d’arriver entre vos mains, : fermentation, torréfaction, broyage, ajout de lait, de graisses végétales, de sucre ou de lécithine de soja et autres texturisants. Tous ces processus alourdissent considérablement l'impact de votre chocolat.
La solution ?
Éviter les chocolats industriels et se tourner vers les vrais artisans du chocolat, qui gèrent parfois leur production de la fève à la vente. Résultat ? Une production raisonnée, sans additifs. Les industriels tentent de leur côté de se mettre à l’heure de l’écologie, en faisant certifier leurs productions de cacao. Les plus grandes marques ont ainsi promis une production 100% certifiée d’ici 2020.