Un Elton John encore méconnu du grand public
Il est nécessaire de préciser que malgré l’indéniable qualité de cet album, quand Elton John le sort en octobre 1970, il n’est pas encore la superstar qu’il va devenir 2-3 ans plus tard, notamment grâce au succès incroyable de l’album Goodbye Yellow Brick Road.
Comme ça avait été le cas pour l’album précédent, son second, qui était tout simplement baptisé Elton John, il va se rendre à nouveau aux célèbres studios Trident de Londres en compagnie du producteur Gus Dudgeon et d’une brochette d’excellents musiciens de studios. Nous sommes en mars 1970.
Parmi ces excellents musiciens on retrouve déjà le guitariste Caleb Quaye, le bassiste Dee Murray et le batteur Nigel Olsson qui ne tarderont pas à devenir des membres officiels de l’Elton John Band, band qui sera établi quelques années plus tard.
Mais outre ces musiciens qui finiront par devenir des fidèles, on retrouve aussi notamment ici le bassiste Herbie Flowers qui accompagnera également Bowie et Lou Reed (la superbe ligne de basse/contrebasse sur Walk on the Wild Side c’est lui), il y a aussi le bassiste Dave Glover, le batteur Barry Morgan ou encore le pianiste de jazz britannique Brian Dee.
La présence de Dusty Springfield
Elton John, qui n’est pas encore très célèbre, se paye cependant le luxe d’engager une de ses idoles absolues sur le disque : Dusty Springfield qui viendra ici assurer quelques chœurs.
Pour l’anecdote, Elton John expliquera un peu plus tard que Dusty Springfield a été sa première grande idole, il était abonné à son fan-club, et, dans sa chambre d’ado, les photos de la chanteuse recouvraient une bonne partie des murs.