5e album de Creedence Clearwater Revival, "Cosmo’s Factory" est également probablement l’un des albums les plus célèbres de la formation. Une véritable usine à tubes, comme s’en souviendra John Fogerty, chanteur/guitariste et leader de la formation, en 2008, au micro de Laurent Rieppi pour Classic 21 : "L’ambiance était bonne en studio et je me suis attelé à y apporter beaucoup d’éléments de ce qui faisait le son Creedence Clearwater Revival. Et ce afin de produire un album très fort. Et – chose dont je ne me suis rendu compte que bien plus tard – je pense qu’on y retrouve six singles/45 tours sur cet album ou quelque chose comme ça. Ce qui, pour l’époque, était complètement inédit. On pourrait dire que cet album représente Creedence Clearwater Revival au sommet de son art".
L’album suit d’un peu plus de 8 mois celle du précédent, "Willy and the Poor Boys", autre excellente production du répertoire du groupe.
Pour obtenir le meilleur, Fogerty fait répéter sans cesse les musiciens, les fait reprendre à de très nombreuses reprises et finit même par les épuiser.
C’est cet entêtement qui donnera son nom à l’album. En effet, John Fogerty se montrera tellement exigeant avec ses musiciens, que le batteur du groupe Doug "Cosmo" Clifford renommera le local de répétition (un entrepôt qui était situé à Berkeley), l’"usine". C’est ainsi que l’album sera baptisé "Cosmo’s Factory" (l’usine de Cosmo).