Afin de participer aux 20 kilomètres, BruZelle avait lancé, au courant du mois de mars, un appel sur ses différents réseaux sociaux, dans le but de rassembler un maximum de participant·es pour porter ses couleurs et son message. Objectif atteint, puisque ce sont au total quarante-deux athlètes qui ont gonflé les rangs de l’association sur la ligne de départ.
Les femmes ne devraient pas s’arrêter de faire du sport quand elles ont leurs règles
Delphine Wauty, bénévole en charge de l’organisation de l’événement pour BruZelle, se réjouit du panel très diversifié de personnes s’étant portées volontaires pour représenter l’association : "Toutes les tranches d’âge sont représentées dans notre équipe. Le plus jeune a 16 ans, la doyenne a 74 ans. Hommes comme femmes, tout le monde est concerné par la précarité menstruelle."
Un constat partagé par l’ensemble des participant·es, venu·es des quatre coins de la Belgique pour l’occasion. Interrogé·es sur leur motivation à porter les couleurs et le message de BruZelle, Mathilde Lemaire, fondatrice et administratrice de l’ASBL R-USE FABRIK, et son amie Émilie Bosquée ont évoqué l’importance de la mission de BruZelle, mais également la méconnaissance de la précarité menstruelle par le grand public.
Pour Marie et Kelly, deux collègues venues grossir les rangs de l’équipe, c’est la dimension humaine de l’ASBL et de ses missions qui ont joué un rôle de moteur. Sophie Pé, chargée de formations au CPAS de Molenbeek, l’accent était à mettre sur le travail formidable réalisé par l’ASBL, qui permet non seulement de briser le silence autour d’un sujet encore trop méconnu, et grâce à qui environ 350 paquets de protections menstruelles peuvent être distribués chaque mois dans les différentes antennes du CPAS Molenbeekois. Théau, enfin, le plus jeune participant, voyait en cette course le moyen d’atteindre un objectif sportif personnel et de représenter une belle cause.