Léonie Stolberg est une jeune photographe talentueuse de 21 ans installée à Bruxelles. A travers ses photos, elle prône des messages d’amour de soi et de tolérance. Un jeune femme talentueuse à (re)découvrir à l'occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes.
C’est l’histoire d’une adolescente pas comme les autres qui a réussi à sortir de sa coquille et à trouver sa voie grâce à la photographie. Aujourd’hui épanouie en tant qu’artiste, Léonie Stolberg souhaite, par son travail, inciter les autres à s’accepter tels qu’ils sont. "Ma scolarité a été un enfer. J’étais une enfant ronde et je portais des lunettes, c’était suffisant pour que les autres à l’école m’insultent et me crachent dessus quotidiennement. Ils étaient méchants car j’étais différente."
Depuis toujours, Léonie Stolberg a une sensibilité pour l’art et les matières artistiques, en secondaires elle décide de s’inscrire à L’Institut International de Saint-Luc de Tournai pour y suivre un cursus en arts visuels/photographie. Elle termine sa rhéto en obtenant la plus haute mention en Art, ce qui la conforte dans l’idée que ce domaine est fait pour elle. Durant son cursus à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, la jeune femme est exposée à plusieurs reprises : "Notamment au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Le peintre Gérard Garouste exposait dans une salle non loin de là où étaient mes photos, j’étais très impressionnée, je me suis sentie toute petite !" se souvient la photographe.
Ses armes photographiques, Léonie Stolberg continue à les faire en intégrant une grande galerie des Marolles. "J’y ai appris à tout gérer de A à Z. C’est la direction artistique qui m’a le plus plu. J’exposais des artistes, je gérais l’événementiel, je m’occupais du feed des réseaux sociaux, de la communication." Forte de ces différentes expériences, Léonie Stolberg travaille à présent comme photographe et a trouvé son thème de prédilection : le nu.
La nudité c’est le vêtement de la subjectivité : il témoigne de l’histoire de chacun et il ne ment pas.
La première série de nu de la photographe Léonie Stolberg remonte à son adolescence : "J’ai commencé à 14 ans une collection photographique de pubis sans vraiment réfléchir à la problématique qu’il y a dernière. J’ai constaté que les pubis étaient tous différents et cette différence m’a interpellée. J’ai toujours aimé les corps et travailler avec la nudité. Pour moi, la nudité, c’est le vêtement de la subjectivité : il témoigne de l’histoire de chacun et ne ment pas." C’est sur Tinder que la jeune photographe a trouvé ses premiers modèles. Aujourd’hui, elle utilise les réseaux et fait du repérage en rue.
Sur son compte Instagram, la jeune femme se définit comme militante du mouvement "body positive": "C’est un mot qu’on aime beaucoup depuis quelques années. C’est une forme de militantisme féministe contre les diktats et les canons de beauté imposés. Par contre, je veille à inclure les hommes dans mes projets photos "body positive" car ils subissent aussi des diktats et de la souffrance." Léonie Stolberg souhaite que son travail puisse accompagner un maximum de monde dans cette libération du corps.