Une exposition d’œuvres de l’artiste ostendais Léon Spilliaert (1881-1946) a été inaugurée mardi au musée d’Orsay à Paris. Dans le même temps, deux livres sortent, retraçant le parcours du peintre symboliste.
Né à Ostende, dans une famille bourgeoise francophone – comme beaucoup de famille bourgeoise flamande de l’époque- ses parents sont parfumeurs et fournissent la cour de Léopold II. Spilliaert, autodidacte, devient peintre par lui-même. Entre Ostende, Bruxelles et Paris, il rencontre Emile Verhaeren, James Ensor et Stefan Zweig qui influenceront son art.
Le style de Spilliaert, c’est avant tout grâce aux couleurs sombres qu’il s’impose. Il travaille tant à l’encre de Chine qu’à l’aquarelle, la gouache ou le pastel. Ses œuvres sont fragiles, car réalisées sur du papier. Chacune évoque un confinement, une solitude "aux couleurs nostalgie" comme le chantera Arno dans Ostende Bonsoir.