Amnesty international organisait ce mardi une journée de réflexion et de témoignages sur la situation des Droits humains en Egypte, à quelques semaines à peine du début de la COP 27, qui doit se tenir à partir du 6 novembre prochain à Sharm-el-Sheikh. L’objectif : ne pas taire la répression qui sévit toujours dans le pays à l’encontre des militants et des journalistes.
L’ONG a sérié toute une série de recommandations climatiques, mais aussi en termes de respect des Droits humains, entre autres mettre en place un programme de travail concret protégeant les Droits humains, pour permettre le renforcement de l’action en faveur du climat, mais aussi protéger la société civile pendant la COP 27.
La journaliste Solafa Magdy et son mari le photographe de presse Hossam el Sayed, tous les deux emprisonnés pendant deux ans, ainsi que le militant Ramy Shaath, emprisonné pendant deux ans aussi et son épouse Céline Lebrun Shaath, étaient invités à témoigner de la violence de la répression contre celles et ceux qui critiquent les autorités du pays.
"Les autorités égyptiennes ont mis en place la Stratégie nationale pour les Droits humains comme une sorte de couverture pour cacher leurs violations continues des Droits humains, en pensant pouvoir tromper le monde avant la COP 27", déclare la secrétaire générale d’Amnesty International, Agnes Callamard.