Balayant les potentiels sujets de discorde sur l'Europe et la laïcité, il s'est réjoui: "On est en train de s'apercevoir que les gauches ne sont pas si irréconciliables que cela".
"Je pense que raisonnablement, il faut qu'aujourd'hui les choses soient conclues", a de son côté déclaré le député LFI Éric Coquerel à son arrivée au siège de LFI, où se déroulent les tractations.
Outre le PS, le petit parti NPA est arrivé mardi matin, tandis que les communistes seront accueillis à midi. Antoine Larrache (NPA) a estimé à son arrivée que la présence du PS "posait problème", en ce qu'il représente, selon lui, les "politiques libérales" de ces dernières décennies.
Accord avec les Ecologistes
La conclusion de l'accord avec EELV, dimanche soir, a plongé les gauches dans une certaine euphorie, elles qui sont plus habituées à être concurrentes et divisées. Les 22% de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, associés à la faiblesse de toutes les autres forces, en-dessous de 5%, ont forcé les réconciliations.
Tous les protagonistes ont répété vouloir conclure un accord et à ce stade, un échec des négociations serait une énorme surprise. Le suspense est avant tout celui du timing et du contenu de l'accord, notamment sur les circonscriptions.
Il y a à la fois des questions programmatiques, mais aussi des questions d'incarnation dans chacun de nos territoires
"Il y a à la fois des questions programmatiques, mais aussi des questions d'incarnation dans chacun de nos territoires et donc oui il faut un peu de temps, ça avance", a indiqué sur Sud Radio Stéphane Troussel, le président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
Le PS entend préserver ses 25 députés sortants et obtenir d'autres circonscriptions gagnables.