“Mine de rien” : Arnaud Ducret transforme une mine en parc d’attractions
Séance VIP
Dans la comédie “Mine de rien”, Arnaud Ducret tente de sauver la mine de charbon désaffectée de sa région en la...
L'agenda Ciné
© Copyright Pyramide Productions
Le député Gilbert Alibert est sur le point de signer le contrat du siècle pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire, avec pour sa circonscription de nombreux emplois à la clé. Mais lors de la conférence de presse, trois jeunes s’élèvent contre ce projet, pour les risques qu’il ferait courir à la planète et parce que la société chinoise chargée de la construction est loin d’être fiable. Parmi eux, Alice, qui n’est autre que la fille de Gilbert.
Alors que les relations avec son père s’enveniment et qu’elle s’apprête à pousser plus loin son action de protestation, Alice tombe nez à nez avec Renard un homme venu du futur. Ce dernier passe sa vie à voyager dans le passé pour tenter de changer le cours des choses. Et à voir l’état, proche de l’apocalypse, du monde en cette année 2555, lui aussi a tout intérêt à empêcher la signature de ce contrat.
Mais la Brigade Temporelle, qui n’a de cesse de traquer ce trublion, compte bien empêcher la modification temporelle qu’il a mise dans ses plans…
Tout a commencé, il y a 13 ans par une web-série faite entre copains, avec trois bouts de ficelles. François Descraques, biberonné depuis son enfance à la science-fiction, son frère et tous ceux qui l’ont suivi dans cette aventure ont créé au fil du temps un véritable petit phénomène, drainant quantité de fans. Toujours sur ce canevas simple et éprouvé : "modifier le passé pour sauver l’avenir", le réalisateur français et sa fine équipe ont tricoté un film, qui ravira les inconditionnels de la série autant que le simple " visiteur " néophyte !
Mélange bien dosé et malin de science-fiction à la sauce écologie, d’action, de comédie et de chronique familiale, sur fond de conflit de générations, le film réussit à installer un véritable univers et à maintenir tout du long une véritable tension dramatique.
L’énergie et la complicité évidente des acteurs ajoutent à la dynamique et à la veine comique du film, Arnaud Ducret, la "guest star" du film se révélant impeccable.
Le Visiteur du Futur c’est la garantie d’un très bon moment… ne vous en privez pas !
Comment on passe d’une série web à succès au film de cinéma sur grand écran ?
J’ai toujours rêvé de faire du cinéma. J’ai grandi avec le cinéma. Quand internet est arrivé, j’avais 12 ans (j’en ai 37) et on n’y trouvait pas encore de vidéos. Mais jamais je ne me suis dit que Le Visiteur du Futur, la série que l’on a faite avec mon ami d’enfance et mon frère, deviendrait un film. Je n’osais pas y penser. Ce sont les producteurs qui sont venus me chercher.
Comment on passe d’un format de capsules à ce grand format d’un film de cinéma ?
On a commencé par des capsules de 2 minutes, autoproduites, puis on a été produit par France Télévision. On a fait des formats un peu plus longs. Ensuite est venue la BD, des mangas, un roman… L’évolution vers le cinéma a été naturelle. Tout ne s’est pas fait du jour au lendemain. En fait l’apprentissage s’est fait sur 13 ans !
J’ai commencé l’écriture en 2014, et j’ai mis 3 ans à trouver la bonne histoire. Le challenge de ce film n’était pas seulement d’adapter une série internet, mais surtout de faire un film que tout le monde puisse regarder, que l’on ait vu ou non la série.
Quel fut votre moteur pour réaliser ce film ?
L’ADN du film c’est vraiment d’arriver à mélanger comédie, drame, action, science-fiction. Le film est porté par des personnages ancrés dans la réalité, joués par Arnaud Ducret et Enya Baroux. Ils sont embarqués dans un futur complètement fou qui d’un côté peut paraître angoissant, mais qui est tout de même traité de façon humoristique. Par exemple les zombies, ne font pas vraiment peur… les zombies dans le futur sont plus une nuisance. Comme les pigeons, on doit les supporter ! Voilà, on essaye de dédramatiser certains aspects, tout en prenant au sérieux les personnages.
L’écologie… un sujet incontournable ?
Même si ça se passe dans le futur, ça parle du présent. Le film est un reflet, une métaphore des angoisses du moment.
Pour moi ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant de mettre en scène la fin du monde que de mettre en scène le discours que l’on peut avoir dans les repas de famille entre les générations. Le cœur du film c’est un père et sa fille qui ne sont pas forcément d’accord sur l’avenir, le long terme, le court terme. Pour moi c’est le vrai thème du film… et je pense que tout le monde peut s’identifier
On a l’impression que vous avez invité de nombreux amis à venir faire une petite apparition dans votre film.
Il était important pour moi que ce film soit aussi un film d’une génération. Et toutes ces personnes qui font quelques apparitions sont des gens qui ont beaucoup compté pour moi dans mon évolution, qui me soutiennent, avec qui j’ai travaillé depuis plus de 10 ans.
Mcfly et Carlito, c’est grâce à eux que j’ai pu avoir Arnaud Ducret sur ce film. Et c’est grâce à Arnaud Ducret que ce film existe.
Inscrivez-vous à la newsletter l'agenda Ciné
Dans la comédie “Mine de rien”, Arnaud Ducret tente de sauver la mine de charbon désaffectée de sa région en la...
Quoi de mieux que de rigoler un bon coup pour démarrer la rentrée sur une note positive ? La semaine prochaine, dans...