Liège

Le verdict est tombé au procès en appel d’Alain Mathot : les faits de corruption sont déclarés établis

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La décision de la Cour d'appel de Liège est tombée, ce vendredi : les faits de corruption mis à charge de l’ex-député-bourgmestre sérésien ont été déclarés établis, et non prescrits, malgré leur ancienneté. La circonstance aggravante d’avoir usé de son pouvoir pour influencer l’attribution du contrat n’a pas été retenue. Les préventions de faux et usage de faux et de blanchiment ont également été écartées. De même qu’une accusation d’escroquerie, qui, dans la thèse du parquet général, aurait consisté à percevoir un pot-de-vin sans intervenir auprès des décideurs.

La peine est de douze mois de prison avec sursis, assorti d’une amende.

En première instance, Alain Mathot avait été blanchi des principaux chefs d’accusation, à l’exception de travaux de rénovation, au noir, dans sa maison, une affaire sans rapport avec le marché de l’incinérateur à ordures ménagères de l’agglomération liégeoise. Les avocats de la défense, le mois dernier, ont réitéré leur demande d’acquittement. Leurs arguments n’ont à l’évidence pas réussi, cette fois, à convaincre les magistrats.

La condamnation de leur client est assortie d’une confiscation du montant retenu comme dessous de table, pas loin de trois quart de million, et de cinq ans de privation de ses droits civils. Ce qui règle (définitivement?) la question d’un éventuel retour en politique, à supposé que l’intéressé en eut l’intention.

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