"Avec l’équipe, on a un plan. Et, comme ce fut le cas cette année, nous n’avons jamais changé ce plan. Je n’ai que 22 ans et beaucoup d’années devant moi. La Vuelta a été un grand pas vers mon grand rêve (de remporter le Tour, ndlr). Mais cela peut prendre beaucoup de temps pour atteindre son rêve", a poursuivi Evenepoel. "On regardera bien les parcours et les kilomètres de chrono. A partir de là, on pourra décider quelle course on fait".
Après son année de rêve, Remco est gonflé à bloc. "Avec mes victoires à la Vuelta et aux championnats du monde on peut avoir encore plus confiance en l’avenir et dans nos objectifs qu’il y a six semaines. Nous avons montré – l’équipe et moi – que nous pouvions lutter et gagner un grand tour. Nous pouvons nous tourner vers l’avenir en tenant compte des points positifs et des points négatifs. Nous pouvons apprendre de tout cela et continuer à nous développer".
Evenepoel est également revenu sur les rumeurs de transfert des derniers jours. "J’étais très surpris parce que je ne savais rien de cette histoire. Je savais qu’il y avait de l’intérêt de plusieurs équipes, pas une seule (Ineos). C’était même avant la Vuelta, mais je ne voulais pas en entendre parler parce que j’avais des grands objectifs. Cela n’a pas changé. Je n’ai jamais parlé d’un départ. Je suis sous contrat jusqu’à la fin 2026. J’ai confiance en l’équipe et l’équipe a confiance en moi. Je n’ai aucune raison de partir. J’ai obtenu de très bons résultats et je me sens très bien dans l’équipe".