Marie-France se souvient parfaitement du sentiment qui la parcourt au moment de découvrir l’ampleur des dégâts : "Quand on découvre sa maison (NDLR : qui devra être rénovée ou reconstruite), les murs, les jouets des enfants qui n’ont pas une grande valeur matérielle mais qui ont une super grande valeur sentimentale, à un moment on est obligé de se rendre à l’évidence : tout se retrouvera devant la porte. On n’a pas le choix".
Ce qui frappe les animateurs dans ce témoignage, c’est le constat que la pauvreté peut toucher tout le monde, même les familles aisées en apparence.
"On vient d’un milieu où certes ce n’était pas toujours la gloire, mais on savait assurer certaines choses" explique ainsi la logopède dans le reportage. "Maintenant, on ne sait plus assurer tout cela. Expliquer à son enfant quand on va faire les courses qu’il a envie d’avoir quelque chose et que malheureusement on ne pourra pas lui offrir, ce n’est pas facile".
On a basculé de l’autre côté et c’est très compliqué.
De son côté, Leïla, malgré son jeune âge, fait preuve de résilience et soutient sa coûte que coûte sa maman : "Je comprends que c’est difficile, qu’on va devoir refaire la maison et que cela coûte cher. Il faut donc garder des sous pour le reste".