Viva for Life

Le témoignage poignant de Marie-France, sinistrée des inondations à Liège, bouleverse les animateurs

Marie-France et ses enfants émeuvent les animateurs

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À Viva for Life, Sara, Marco et Ophélie ont tous été émus par le témoignage poignant de Marie-France, logopède, et maman de Yacine et Leïla. Leur famille a basculé dans la précarité du jour au lendemain, depuis les inondations de juillet.

Juillet 2021 : la Belgique est frappée de plein fouet par des inondations historiques. Cette catastrophe naturelle a touché de nombreuses familles qui ne manquaient pourtant de rien avant cet événement. Depuis, elles ont presque tout perdu, comme Marie-France Muller, logopède dans l’enseignement spécialisé, et ses enfants, Yacine et Leïla.

Le basculement dans la pauvreté

Marie-France se souvient parfaitement du sentiment qui la parcourt au moment de découvrir l’ampleur des dégâts : "Quand on découvre sa maison (NDLR : qui devra être rénovée ou reconstruite), les murs, les jouets des enfants qui n’ont pas une grande valeur matérielle mais qui ont une super grande valeur sentimentale, à un moment on est obligé de se rendre à l’évidence : tout se retrouvera devant la porte. On n’a pas le choix".

Ce qui frappe les animateurs dans ce témoignage, c’est le constat que la pauvreté peut toucher tout le monde, même les familles aisées en apparence.

"On vient d’un milieu où certes ce n’était pas toujours la gloire, mais on savait assurer certaines choses" explique ainsi la logopède dans le reportage. "Maintenant, on ne sait plus assurer tout cela. Expliquer à son enfant quand on va faire les courses qu’il a envie d’avoir quelque chose et que malheureusement on ne pourra pas lui offrir, ce n’est pas facile".

On a basculé de l’autre côté et c’est très compliqué.

De son côté, Leïla, malgré son jeune âge, fait preuve de résilience et soutient sa coûte que coûte sa maman : "Je comprends que c’est difficile, qu’on va devoir refaire la maison et que cela coûte cher. Il faut donc garder des sous pour le reste".

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La peur de demander de l’aide

En 2020, Marie-France et ses enfants faisaient des dons à Viva for Life. En 2021, ils ont besoin que les associations reçoivent ceux-ci pour les aider à surmonter les difficultés.

"Viva for life les enfants connaissent. C’est quelque chose qui nous tient à cœur. Comme d’autres choses au niveau caritatif, on s’est investi" explique cette maman liégeoise. La pauvreté, c’est aussi un problème complexe qui impacte sur l’aspect psychologique, comme en témoigne Marie-France. Elle hésitait à appeler à l’aide.

Demander de l’aide a été vraiment très difficile. La première fois que je suis allée dans un centre de dons c’était horrible. C’est même la personne qui est venue vers moi parce qu’elle se rendait bien compte que je ne savais même pas quoi faire.

Au pied du mur, cette maman a donc osé franchir le pas de Partagence à Liège. "On n’a pas le choix : si on veut manger, donner des choses aux enfants on doit passer par là" assure-t-elle.

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La pauvreté, même si elle est parfois dissimulée par peur du regard de l’autre, se remarque chez

Depuis les inondations, un euro c’est un euro. C’est malheureux mais je me rends bien compte que des fois les enfants vont à l’école avec une boîte à tartines qui n’est pas habituelle. On met ce qu’on a dedans, on est arrivé à ce point-là.

Leïla et Yacine rêvent quant à eux de pouvoir refaire des activités extérieures comme se rendre aux parcs d’attractions et animaliers.

Ce témoignage a touché autant Sara De Paduwa, Ophélie Fontana et Marco Leulier que Renaud Godart, chanteur d’Ykons, également professeur à l’école Saint-Joseph, touchée aussi par les inondations. Il est l’un des premiers témoins de la pauvreté de certains enfants. Le manque de nourriture dans leur boîte à tartines ne trompe pas sur leur situation : "Que des enfants n’aient pas de temps en temps leur matériel scolaire c’est la première chose mise de côté. Quand on en arrive à toucher à l’alimentaire, c’est la sonnette d’alarme".

Les inondations de la mi-juillet ont également touché de très nombreuses personnes en situation de pauvreté, mettant encore clairement en lumière les inégalités sociales.

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Important à savoir : jusqu’au 31 décembre 2021, tout don de minimum 40€ vous donne droit à une déduction fiscale de 45%. 

En faisant un don de 100€ par exemple, vous paierez en réalité 55€. 

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