Si dans la fonction publique, on travaille déjà à des règles d’indemnités pour les travailleurs, l’employeur n’est pourtant pas obligé de vous accorder une indemnité. S’il souhaite le faire, c’est lui qui décide du montant.
Cela dit, l’ONSS et le SPF Finances se sont mis d’accord sur un montant maximal d’indemnités de 129,48 euros par mois qui ne sera pas taxé. Ce défraiement concerne le télétravail structurel et régulier, c’est-à-dire au moins un jour ouvrable par semaine et pendant les heures de bureau.
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Si vous êtes est en temps plein et que vous décidez de travailler de la maison pendant les deux premières heures de la journée avant de rejoindre le bureau, c’est considéré comme du télétravail structurel et régulier. Par contre, pour un travailleur à mi-temps qui effectue du télétravail pendant une semaine par mois et travaille au bureau pendant les autres semaines, "durant cette semaine, le travailleur effectue du télétravail le mardi et le jeudi. Le travailleur n’effectue du télétravail que 2 journées de travail sur une base mensuelle. Il ne s’agit pas de télétravail structurel et régulier”, souligne la circulaire 2021/C/20 relative aux interventions de l’employeur pour le télétravail.
A ce montant de 129,48 euros d’indemnités, l’employeur peut également intervenir dans les frais internet (maximum 20 euros/mois), dans un ordinateur (maximum 20 euros/mois) ou encore dans un deuxième écran, une imprimante ou un scanner à raison de maximum 10 euros/mois. Il peut aussi fournir ou rembourser du mobilier de bureau/ matériel informatique. Tout cela ne sera donc pas taxé.