La découverte a été publiée mercredi dans la prestigieuse revue scientifique Nature.
"Au départ, on n'y croyait presque pas", a raconté dans un communiqué l'auteur principal de ces travaux, Brian Welch, de l'université Johns Hopkins à Baltimore, aux Etats-Unis.
"Etoile du matin"
C'est lui qui a eu le privilège de nommer cet astre : Earendel signifie "étoile du matin" en vieil anglais.
L'étoile "existait il y a tellement longtemps qu'il se pourrait qu'elle n'ait pas été composée des mêmes matières premières que les étoiles autour de nous aujourd'hui", a expliqué le chercheur.
Etudier Earendel livrera une fenêtre sur une période de l'Univers dont nous ne sommes pas familiers
"Etudier Earendel livrera une fenêtre sur une période de l'Univers dont nous ne sommes pas familiers, mais qui a conduit à tout ce que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Cette étoile sera ainsi une cible de choix pour le nouveau télescope spatial James Webb, actuellement en cours de calibrage dans l'espace. James Webb observera cette nouvelle étoile dès cette année, a précisé dans un communiqué l'Agence spatiale européenne (ESA), qui opère le télescope avec la Nasa.
Tout comme le bruit d'un objet qui s'éloigne s'assourdit, l'onde lumineuse s'étire peu à peu et passe de la fréquence visible à l'œil nu, à celle de l'infrarouge.