Badr Achab a 19 ans, il a décroché une médaille de bronze dans sa catégorie, les moins de 74 kgs lors des derniers championnats d’Europe de taekwondo. Le Bruxellois veut marcher sur les traces de Jaouad, son grand frère de 9 ans son ainé, numéro 1 mondial en – 63kgs. Chez les Achab le taekwondo est une histoire de famille.
" J’ai découvert le taekwondo grâce à ma mère. Quand elle était jeune, au Maroc, elle adorait le taekwondo. Il y avait un petit club à côté de chez eux et il y avait comme un petit trou dans le mur et elle regardait les athlètes s’entrainer. Et comme ils n’avaient pas vraiment les moyens au Maroc, elle est partie chez ma grand-mère et lui a dit : " quand je vais grandir, je vais me marier, j’aurai des enfants et ils vont tous faire du Taekwondo ".
J’ai commencé le taekwondo à l’âge de 3 ans, mon grand frère Jaouad Achab en faisait déjà, on avait 9 ans de différence. Quand il rentrait de l’entrainement je voulais toujours me battre avec lui. Après ma mère m’a inscrit au club et c’est de là que c’est parti."
Voilà comment Badr a découvert le sport. Après des premiers cours suivis au Maroc, la famille Achab débarque en Belgique. C'est le début d'une nouvelle histoire mais l'art martial d'origine sud-coréenne reste le fil rouge comme l'explique Jaouad:
" Mon père travaillait ici en Belgique, Il à proposé à ma mère de venir en Belgique pour un meilleur avenir. On est arrivé en 2009, on a commencé à travaille très dur. Tout le monde a fait de son mieux, on a essayé de bien s’adapter, de bien s’intégrer. "
Vous l’aurez compris, la famille est primordiale chez les Achab, elle est présente à chaque moment. La maman, celle par qui la passion du taekwondo est arrivée, est même source d'inspiration pour Badr:
" Ma maman est importante dans ma vie. Elle me motive, chaque fois elle est derrière moi. Chaque fois que je ramène une médaille, juste voir ses larmes de joie, ça me motive à encore plus ramener des médailles, à encore plus gagner, à m’entrainer encore plus… Ma mère c’est tout dans l’histoire. Avant mon combat, je lis le Coran. Je pense un peu à ma mère et puis je me mets dans ma bulle, tout seul, et je pars au combat. Il faut être un guerrier. "
Badr peut aussi compter sur les conseils avisés de son frère de 9 ans son ainé et numéro 1 mondial en moins de 63 kg. Jaouad Achab connait tout du sport de haut niveau et sert de guide à son jeune frère.