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Le soulagement d'Ysaline Bonaventure, "enfin" dans le Top 100 : "Cela n'a pas été facile de tout canaliser avec mon tempérament"

Le soulagement d'Ysaline Bonaventure, "enfin" dans le Top 100 : "Cela n'a pas été facile de tout canaliser avec mon tempérament"

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A 28 ans, et après plusieurs saisons en dents de scie, Ysaline Bonaventure est dans une période plus faste de sa carrière. Au sortir d’une finale au tournoi ITF de Poitiers, elle est en effet rentrée dans le Top 100 WTA pour la 1e fois de sa carrière. Un rêve qui se réalise pour elle et qui devrait lui permettre de s'ouvrir de nouvelles portes.


"Je peux enfin dire que j’ai atteint mon rêve après toutes ces années d’efforts" entame-t-elle sereinement au micro de Pierre Capart. C’est un parcours que j’ai commencé à l’âge de 7 ans donc j’ai fait pas mal de chemin depuis, notamment en partant aux Pays-Bas à 14 ans. Je suis heureuse d’être récompensée à 28 ans."

Un Top 100 qu’elle découvre donc et qui devrait lui permettre d’économiser pas mal d’efforts et de se rassurer financièrement : "Cela nous donne l’accès au tableau final dans les différents Grands-Chelems. Financièrement, ça nous donne une petite sécurité puisqu’on est directement dans les tableaux finaux et qu’on a accès à des tournois avec des plus gros prize-money. J’aurai moins de matches dans les jambes avant de rentrer dans le grand tableau. Je vais jouer que des grands matches contre des grandes joueuses dans des grands stades, donc oui c’est un nouveau chapitre qui commence.""

Encore 228e mondiale il y a pile un an, la Belge a fait un bond de géant au classement, grâce à une saison complète lors de laquelle elle aura su éviter les blessures : "C’est certainement l’une des mes plus belles saisons, l’une des plus complètes. Cela n’a pas toujours été facile, il y a eu quelques moments difficiles cette saison mais aussi des très beaux avec, notamment, ma qualification à Roland-Garros. J’ai fait une saison complète, sans blessure, j’espère pouvoir en faire encore beaucoup des saisons comme ça. En février, après avoir gagné mon 1er titre de l’année, j’ai pris la décision de changer de coach, j’avais l’impression d’avoir besoin de quelqu’un avec plus de caractère, qui me disait plus les choses. Au final, ça me confirme que j’ai fait le bon choix, je suis bien entourée, avec mon coach, mon préparateur physique et ma coach mentale."

Quelques petits regrets après Roland-Garros mais une immense fierté

Roland-Garros où elle avait d’ailleurs tenu la dragée haute à la lauréate de l’US Open 2019, Bianca Andreescu, avant de finalement devoir s’avouer vaincue en trois sets, après avoir mené 6-3, 3-1. Avec le recul, c’est donc toujours ce drôle de mélange de fierté et de déception qui prédomine : "D’une part, je suis super fière de m’être qualifiée pour le grand tableau à Roland mais ça reste une énorme déception d’être passée si proche de la victoire contre cette grande joueuse. Cela me prouve que j’ai le niveau mais que dans les moments importants, clés, cela peut être plus compliqué. En cette fin de saison, ça a été différent, j’espère pouvoir en jouer beaucoup des matches comme ça pour apprendre à mieux les gérer."

Promise au plus haut niveau dès ses débuts, Bonaventure a longtemps tâtonné avant de trouver son rythme de croisière et finalement atteindre un classement plus digne de son niveau : ""Avec mon tempérament, cela n’a pas toujours été facile de tout canaliser, notamment les blessures. J’ai très rarement fait une saison complète. Même si je ne suis pas encore où je dois être, j’ai pris en maturité. J’arrive à mieux gérer la situation et à gagner les matches."

Reste un défi en cette fin de saison, la Fed Cup avec l’équipe belge. Compétition qu’elle aborde avec détermination, comme toujours, mais aussi avec de l’ambition : ""On a une équipe complète avec des joueuses en confiance. Elise Mertens est aux Masters aux Etats-Unis, Maryna Zanevska vient de remporter un tournoi WTA, moi je suis en confiance actuellement. On a Alison Van Uytvanck qui joue bien aussi et on a Kirsten Flipkens pour le double. On a une équipe homogène avec une super ambiance et un capitaine qui nous fait du bien à toutes. Donc je suis confiante. Un objectif ? Sortir de la poule, ce serait bien. Si je vais avoir un statut différent qu’avant ? Je ne pense pas, en Fed Cup, le classement ne compte pas vraiment. Le capitaine prend surtout en compte la forme du moment."

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