Quelques écueils fréquents à éviter
1. Il faut savoir qu’un bébé tout petit s’endort dans un sommeil agité. C’est normal. Il y a souvent une mésinterprétation des pleurs, on pense que l’enfant pleure parce qu’il nous appelle, mais en réalité l’enfant pleure et il s’endort dans ce sommeil agité. Surtout s’il a les yeux fermés, n’y allez pas, laissez-le s’endormir en pleurs, il ne vit pas pour autant un mauvais moment.
2. Les conditions d’endormissement sont très importantes. Si l’enfant s’endort dans les bras parentaux et qu’il se retrouve tout seul dans son couffin, cela va le paniquer parce qu’il ne retrouve plus les conditions d’endormissement. Un sentiment d’insécurité pourrait s’installer. Mieux veut le mettre seul dans son lit, après l’avoir bien câliné, bien rassuré, pour qu’il puisse s’endormir seul.
3. Rythme et répétition sont essentiels pour les repas et les activités de la journée, pour créer ces rituels qu’on retrouve d’un jour à l’autre. L’enfant va s’imprégner de cela pour construire ses rythmes.
4. "Quand les parents disent : mais on a tout essayé, dans ce 'tout essayé', finalement, la réponse n’est plus identique. L’enfant se sent perdu : un coup il y a ça, un coup on va dormir dans le lit de papa et maman, un coup on est dans le couffin, un coup on est dans le lit… Il ne s’y retrouve plus, et c’est peut-être ça qui va l’insécuriser. Tandis que si on garde le cap, si on tient bon, si on reste sur les mêmes ingrédients, il y a des chances qu’il s’y retrouve, dans ce cadre réconfortant."
5. Enfin, il ne faut pas sous-estimer l’importance des siestes. Car pour bien dormir la nuit, il faut bien dormir le jour. Il faut savoir qu’à 6 mois, l’enfant fait 3 à 4 siestes, vers 9 mois, deux siestes, vers 18 mois, une sieste.