Dans la vidéo en question, des policiers, en train de procéder à l’arrestation, sont pris à partie par des passants, insultés et violentés. "Comment nos collègues font leur travail à Anderlecht (Chaussée de Mons)… Que pensez-vous Pascal Smet et Benjamin Dalle ? Nos collègues auraient-ils dû faire autrement ? Était-ce une priorité ? ", a commenté le syndicat sur sa page Facebook.
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Mi-avril, le Secrétaire d'Etat à l’Urbanisme Pascal Smet (one.brussels-sp.a) avait soulevé des questions sur la course-poursuite de la police qui a mené à la mort d’un jeune homme de 19 ans d’Anderlecht. Il se demandait notamment si le contrôle était une véritable priorité pour la police. Quant au ministre flamand chargé de Bruxelles, Benjamin Dalle (CD&V), il avait demandé après les faits de la compréhension pour la situation de nombreux jeunes.
Interrogé par la RTBF, Denis Goeman, porte-parole du parquet de Bruxelles, confirme qu'une enquête a été ouverte pour "coups et blessures avec incapacité de travail sur agent de police (NDLR:une interruption de travail de huit jours). Nous avons des images vidéos qui je l'espère permettront d'identifier et interpeller rapidement les suspects."
Que risquent les auteurs des coups? "Le Code pénal prévoit des circonstances aggravantes de la qualité de la victime." Le maximum de la peine est donc doublé equand il s'agit d'un représentant des forces de l'ordre. "Cela veut dire que les coupables s'ils sont condamnés seront passibles d'une peine jusqu'à quatre ans d'emprisonnement."