En été 2021, le skateboard deviendra une discipline officielle lors des Jeux Olympiques de Tokyo. Dans le monde du skate, que certains considèrent comme un art de vivre, les avis divergent à propos de l’intégration de la pratique comme un sport évalué et noté. Les JO, bonne ou mauvaise chose ? Pour répondre à cette question, initiation à la planche à roulettes.
Il fait 34 degrés lors de la rencontre avec Max. Ambiance détendue, un check et un grand sourire comme accueil. "Hello, ça roule ?", le jeu de mots est-il intentionnel ? L’après-midi est chaude mais Max est motivé.
13h au skate-park de Leuven, désert à cette heure-ci, c’est la rentrée… Un échange de quelques mots, une explication sur le but de l’interview et l’après-midi débute pour de bon. "Je m’appelle Max (Evrard, NDLR), j’ai 35 ans, je fais du skate depuis 23 ans. J’ai commencé par donner des cours de skate dans une cours de récréation quand j’avais 20 ans. Puis des stages pendant les vacances scolaires et petit à petit j’ai investi dans du matériel. J’ai commencé à proposer toutes sortes d’activités liées au skate : des locations de skate-park, des démonstrations, des initiations et vraiment tout ce qui est en rapport avec les sports pratiqués en skate-park comme le skate, le roller, la trottinette ou le bmx." Max travaille dans le skateboard, il en a fait son métier mais il n’est pas un professionnel, il y en a très peu en Belgique. "C’est mon métier dans le sens où j’en vis grâce aux activités que j’organise mais je ne suis pas un skateur pro, je n’ai pas du tout le niveau. Il y a Axel Cruysberghs qui vit aux États-Unis, Younès Amrani qui est à Bruxelles, Jarne Verbruggen de Malines et Phil Zwijsen d’Anvers." Aujourd’hui, beaucoup d’espoirs sont fondés sur Axel Cruysberghs pour les Jeux Olympiques de l’été prochain. Côté féminin, Maité Steenhoudt et Lore Bruggeman sont pressenties.