Fini le temps où le sexe non procréatif et non normé ne pouvait s’exprimer autrement que par les brèches de la folie, de la déviance ou du crime.
Aujourd’hui, le sexe fait partir intégrante et positive de notre Humanité et, pour s’en convaincre, il suffit de savoir compter :
6100 rapports sexuels ont lieu chaque seconde sur la planète, soit près 190 milliards par an !
S’il affole les compteurs, moraux, financiers, culturels, il n’est pas sans danger – qu’il faut combattre autant que rappeler sans cesse, en termes d’abus, d’absence de consentement, ou encore d’exploitation.
Or, si les statistiques sur le nombre de rapports sexuels par personne, par genre, par pays, sont aujourd’hui monnaie courante des analystes et des sociologues, celles-ci comportent un angle mort majeur : celui de la satisfaction.
Personne ne sait déterminer si les protagonistes des quelque 190 milliards de coups, y ont trouvé leurs comptes, et c’est exactement dans ce creux -là de l’expérience humaine, qu’entre en jeu le métier de sexologue.