Le secteur porcin fait face à une situation particulièrement difficile. Il a notamment souffert de la peste porcine africaine, qui a entrainé pour la Belgique la fermeture de nombreux marchés à l'exportation, leur réouverture faisant l'objet de longues négociations depuis que le pays a retrouvé son statut indemne, ainsi que de la propagation de cette maladie dans d'autres pays européens qui a provoqué une saturation du marché. Il doit également faire face à l'augmentation du prix de l'énergie et des aliments pour animaux.
"Par conséquent, les prix des porcs baissent, tandis que les coûts pour les éleveurs de porcs ne cessent d'augmenter", note le ministre.
La reconnaissance de ce secteur comme étant un secteur en crise permet déjà aux éleveurs de porcs de bénéficier de facilités de paiement relatives à leurs cotisations sociales telles que des demandes de report ou de dispense pour le dernier trimestre de 2021 et le premier trimestre de 2022.