Des chiffres étonnants que le SCAN a voulu vérifier, en se rendant à l’usine de la marque.
Pour une bouteille en verre, il va falloir 1 litre supplémentaire, c’est donc 1 litre pour 1 litre
A cet endroit, en 2020, 280 millions de litres ont été embouteillés, dans du plastique PEC et du verre, et la différence d’impact commence dès la confection des bouteilles. Patrick Jobé, hydrogéologue responsable environnemental chez Spadel, nous explique :
"Pour fabriquer une bouteille en verre, il faut beaucoup d’énergie, c’est du sable qu’on doit fondre. Et en plus, cette bouteille en verre va être extrêmement lourde, elle va peser 750 grammes, pour des questions de sécurité. Ici à Spa, on va utiliser du plastique belge, qui est en fait 20% meilleur que la moyenne européenne. Et également, on incorpore 25% de matières recyclées, ce qui permet d’avoir une performance environnementale nettement meilleure."
Un autre facteur entre alors en jeu, et qui a un impact très important, c’est le transport. Les bouteilles en verre qui sont plus lourdes doivent faire beaucoup d’allers-retours, notamment pour être lavées dans un lave-vaisselle gigantesque, qui lui-même nécessite beaucoup d’énergie et beaucoup d’eau.
Patrick Jobé : "Pour vous donner un exemple, pour embouteiller une bouteille en plastique, il faut au moins 0,2 litres d’eau en plus pour pouvoir la produire, pour laver les tuyaux, laver les machines, etc. Alors que pour une bouteille en verre, il va falloir 1 litre supplémentaire, c’est donc 1 litre pour 1 litre."