Réponse des deux fondateurs : "Au moins nous sommes suivis sur les réseaux, au plus nous connaissons ceux qui nous suivent. Et donc, fatalement, au plus nous pouvons les influencer". L'explication tient la route, mais nous sommes quand même allés à la rencontre de Sophie Pochet, Chief Academic Officer de la section publicité à l'IHECS, pour en savoir plus. Après tout, mon hypothétique carrière d'influenceur est en jeu.
Direction donc l'IHECS, où Sophie Pochet confirme que l'influence est plus immédiate dans un groupe réduit : "Quand vous avez une toute petite communauté, vous connaissez presque tout le monde, là où les macro-influenceurs tirent la langue quand il faut répondre à tout le monde". Les nano ou micro-influenceurs sont des personnes "qui ont une seule spécificité", qui s'adressent souvent à une petite catégories de personnes, et ça, les marques l'ont bien compris. "Grâce aux algorithmes, les marques peuvent aujourd'hui s'adresser à un tout petit groupe de personnes. Et ça marche."
Un million d'euros par publication...
La professeure de l'IHECS est donc formelle : tout le monde peut devenir influenceur. Même votre humble serviteur, avec 517 abonnés.
Alors admettons que j'en ai envie (j'ai dit admettons) : combien gagnerais-je ?
Deux influenceuses ont accepté de partager ce qu'elles demandaient par publication : Estelle Raquez (6696 abonnées) demande "entre 60 et 80 euros par post Instagram", tandis que Jenna Minnie (795.000 abonnés) va facturer "entre 500 et 2000 euros, selon le type de contenu".
La fourchette est large, mais on est encore loin, très loin, très, très loin, de ce que touchent les superstars des réseaux sociaux pour chacune de leur photo. Attention les yeux, ça surprend.