Depuis le 1er avril 2022, une taxe de 10€ est appliquée pour un passager qui monte dans un vol de moins de 500 kilomètres, et qui n’est pas un vol de transit. Concrètement, cette taxe s’applique à sept destinations depuis l’aéroport de Bruxelles-Zaventem : Amsterdam, Paris, Londres, Hambourg, Zurich, Strasbourg, Birmingham et Francfort. Depuis les autres aéroports du pays comme Charleroi, aucun vol ne parcourt moins de 500 km.
Par ailleurs, la même loi prévoit que toutes les destinations se situant au-delà de 500 km qui sont dans l’Union Européenne, au Royaume-Uni et en Suisse sont taxées de 2 euros. Pour toutes les autres destinations, la taxe est portée à 4 euros, toujours, hors vols de transit.
Cette taxe décidée lors du conclave budgétaire, fin 2021, devait permettre de rapporter 30 millions d’euros à l’Etat en 2022 puis 40 millions les années suivantes.
Cette taxe a-t-elle eu un impact sur l’environnement ? Et a-t-elle atteint son objectif budgétaire ?