Après l’exécution, le corps du Che est envoyé à Vallegrande, où il est exposé publiquement à la presse internationale.
Les mains du Che sont coupées pour confronter les empreintes à celles des archives. Pour ce faire, il fallait les transférer dans un commissariat où le procédé d’identification par l’encre était possible. Incroyable mais vrai, couper les mains permettait de vérifier l’identité sans devoir transporter le corps entier.
Dans cet article de l’Obs, l’historienne Elisabeth Burgos raconte avoir rencontré Antonio Arguedas, l’ancien ministre de l’Intérieur bolivien, qui craignait les représailles de cette décision.
C’est pourquoi les mains auraient été gardées dans une boîte spéciale et finalement restituées aux Cubains, à La Havane, dans une valise diplomatique.
Trois jours après l’exécution du Che, Barrientos déclare que Guevara a été incinéré et enterré. Aujourd’hui, le nom et l’image mythique de Che Guevara restent associés à l’idéal révolutionnaire.