Qui dit arrivée du printemps, dit arrivée du pollen et des allergies. De nombreuses personnes souffrent du "rhume des foins." Comment s’en prémunir, comment le traiter et surtout, comment le soulager ? Les réponses du Dr Charlotte, médecin référente de "La Grande Forme."
Les symptômes
Les allergies aux graminées et aux arbres qui fleurissent ou qui bourgeonnent, se manifestent par des symptômes assez typiques :
- Le nez qui coule, voire le nez bouché ;
- Les yeux qui piquent, de la conjonctivite ;
- Nez qui chatouille ;
- Problèmes respiratoires comme de l’asthme, par exemple. Toux durant la nuit ou du mal à respirer durant le sport.
Comment faire la différence avec un rhume de saison ?
- Les variations en fonction des années. Il y a des années où la pollinisation de certains arbres est plus importante que d’autres. La "sévérité" des allergies peut varier d’une année à l’autre. Cela peut également changer en fonction de la météo : si le printemps est très ensoleillé avec plus de vent, la concentration de pollen dans l’air est plus importante.
- Les variations en fonction de la pollution de l’air. Les molécules de diesel, par exemple, agissent comme "cofacteur" et accentuent la sensibilité aux allergies au bouleau.
- Les variations personnelles. Soit parce qu’on a une immunité plus faible, soit parce qu’on est infecté par un virus. Dans ces cas-là, la sensibilité qu’on peut avoir à un rhume des foins classique peut être accentuée.
Que pouvons-nous faire en prévention ?
Si vous savez que vous êtes allergique à certains arbres et qu’une grosse période allergique arrive, vous pouvez télécharger l’application "Airallergy.be". Cette application donne en temps réel quel type d’allergène est présent dans l’air. Si le pollen de l’arbre auquel vous êtes allergique est très présent dans l’air, éviter donc d’aller faire un footing, ou étendre votre linge à l’extérieur.
- Réduire sa consommation de tabac. Le tabac est aussi un cofacteur, comme la pollution.
- Se rincer régulièrement le nez avec du liquide physiologique, des solutions salines.
- La désensibilisation : faire une analyse chez une spécialiste soit par piqûre, soit par test sur l’avant-bras.
Rappel des traitements
- Les antihistaminiques classiques. Les anciennes générations ont tendance à endormir et également à faire prendre du poids. Mieux vaut privilégier les nouvelles générations.
- Les antihistaminiques locaux : les gouttes pour les yeux et les gouttes pour le nez.
- Les corticoïdes locaux.
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