"Nos travaux soulignent que les infertilités thermiques pourraient constituer une menace majeure pour la biodiversité en cas d'évolution climatique. Nous disposions déjà de rapports sur les pertes de fertilité à haute température dans tous les domaines, des porcs aux autruches en passant par les poissons, les fleurs, les abeilles et même les humains", souligne dans un communiqué le Dr Tom Price, auteur principal de l'étude.
"Malheureusement, nos recherches suggèrent qu'il ne s'agit pas de cas isolés et que peut-être la moitié des espèces seront vulnérables à l'infertilité thermique."
"Ce travail aborde la biologie à son niveau le plus fondamental en explorant un animal de laboratoire bien connu et compris. Mais il franchit ensuite une étape supplémentaire cruciale en la reliant au monde réel et à l'impact potentiel qu'elle peut avoir sur la biodiversité mondiale", ajoute le Dr Simon Kerley, responsable des écosystèmes terrestres au Conseil britannique de recherche sur l'environnement naturel (NERC), organisme non gouvernemental spécialisé dans le domaine des sciences environnementales, qui a financé l'étude.