L'idée d'une augmentation avait régulièrement été évoquée pendant la préparation de la déclaration gouvernementale. Il fallait que le système reste payable. Le gouvernement fédéral estimait son coût à un milliard d'euros par an.
Pour les partisans d'une augmentation, de par exemple de 50 eurocents, soit 8 euros le titre, ou d'une diminution de la déductibilité, cela n'aurait pas mis en danger le système des titres-services, les prix pratiqués au noir étant souvent plus élevés.
Le gouvernement va toutefois tenter d'économiser 33 millions d'euros par an, en limitant le nombre de chèques à 500 par an et par famille au lieu de 750 actuellement. La plupart des ménages belges ne consomment que 130 titres par an.
(JFH)