C'est le Prince Laurent qui l'annonçait sur son compte Twitter : le 17 octobre, il a rencontré le Premier ministre du Sri Lanka Ranil Wickremesinghe à la maison européenne de l'Energie à Bruxelles. La rencontre n'est donc pas passée inaperçue, malgré qu'elle ne figure pas sur l'agenda officiel du Prince sur le site monarchie.be.
Le site d'info en ligne sri lankais ColomboPage précise qu'il s'agissait de discussions portant sur la générations et l'emploi d'énergie renouvelables.
Les députés indépendants Hendrik Vuye et Veerle Wouters se sont émus de cette initiative et ont interrogé à ce sujet Didier Reynders, le Ministre des Affaires étrangères. La réponse du ministre est claire: "Mes services ont été informés le soir du 17 octobre par l’Ambassade du Sri Lanka. Ceci est donc après la rencontre avec S.A.R. le Prince Laurent et le Premier ministre du Sri Lanka. Pendant ces rapports qui ont eu lieu avec l’ambassade du Sri Lanka pour la visite du Premier ministre Ranil Wickremesinghe, nous n’avons pas été informés qu’une telle rencontre aurait lieu ou pourrait avoir lieu. 2. En vertu de ce qui précède, je n’ai pas donné d’avis concernant l’opportunité d’une rencontre".
Pourtant, en vertu d'une loi de 2013, les membres de la famille royale doivent demander une autorisation aux Affaires étrangères avant d'avoir des contacts avec des chefs d'Etat étrangers. On se souvient d'un incident en 2011, lorsque le Prince Laurent avait effectué un voyage, d'initiative au Congo.
L'histoire ne dit pas encore si cette rencontre non autorisée donnera lieu à une sanction.