C’est un procès retentissant qui s’est ouvert le mois dernier devant la Haute Cour de Londres. Le prince poursuit en justice un tabloïd britannique. Harry accuse le Daily Mirror de pratiques illicites, notamment de piratage de messagerie téléphoniques pour obtenir des informations, des faits qui se seraient produits entre 1996 et 2010.
Le prince devait témoigner hier mais il ne s’est pas présenté. Selon son avocat, il n’avait pris l’avion de Los Angeles que dimanche soir, après avoir fêté les 2 ans de sa fille Lilibet. Le juge s’est dit un peu surpris, ce qui laisse présager des échanges tendus avec Harry.
L’avocat du prince a aussi expliqué lundi qu’au moins 30 détectives privés avaient été engagés par le groupe de presse.
Ce groupe qui possède le quotidien Daily Mirror a reconnu au début du procès "quelques preuves" de collecte illégale d’informations. Il a d’ailleurs présenté des excuses sans réserves et promit que cette situation ne se reproduirait jamais. L’éditeur rejette en revanche les accusations d’interception de messages vocaux et met en avant l’ancienneté des faits.