Harry a servi 10 ans dans l'armée britannique, terminant sa carrière en tant que capitaine.
Il a été envoyé deux fois en Afghanistan, la première en 2007 et 2008, une période pendant laquelle il était chargé de coordonner des attaques aériennes, puis à nouveau en 2012 et 2013 en tant que pilote d'hélicoptère de combat.
Des caméras montées à l'avant de l'hélicoptère permettaient de juger de la réussite des missions et également de déterminer précisément combien de personnes il avait tuées.
Il a défendu ses actions par les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, estimant que les ennemis qu'il combattait en Afghanistan avaient commis un crime contre l'humanité.
Son récit a aussi été critiqué au Royaume-Uni.
Harry s'est maintenant retourné contre son autre famille, les militaires.
"On vous aime Prince Harry, mais vous devez vous taire !", a tweeté Ben McBean, un ancien des Royal Marines qui a perdu un bras et une jambe en Afghanistan en 2008 et que le duc de Sussex décrit dans son livre comme un "véritable héro".
"Harry s'est maintenant retourné contre son autre famille, les militaires", a dit le colonel de réserve Tim Collins, qui a pris part à la guerre en Irak, au site internet de l'armée britannique. "Ce n'est pas comme ça que nous nous comportons dans l'armée, ce n'est pas ce que nous pensons", a-t-il affirmé au sujet du récit du prince sur les combattants qu'il avait tués.
Il a jugé que le livre était "une tragique escroquerie pour faire de l'argent".
Ce n'est pas la première fois que le prince Harry suscite la controverse à propos de sa participation aux opérations en Afghanistan.
En 2013, il avait relevé que tuer des combattants rebelles s'apparentait à un jeu vidéo pour un pilote d'hélicoptère.