Depuis ce matin, Felice Mazzu n’est plus l’entraîneur d’Anderlecht. Un choix entériné par le conseil d’administration. À l’occasion d’une conférence de presse au Lotto Park, le président anderlechtois Wouter Vandenhaute est revenu sur la décision des dirigeants bruxellois.
Le président a d’abord posé un constat sans appel. "Le RSC Anderlecht est en crise. Dirigeants, joueurs et supporters, nous devons tous nous regarder dans une glace" lâchait d’emblée l’homme fort des Mauves. En se regardant dans le miroir, les Anderlechtois ne trouveront donc plus la silhouette de Felice Mazzu à leurs côtés. "Le coach est limogé car les résultats ne sont pas là. Dans un grand club, l’entraîneur sait qu’il doit amener des résultats. Felice Mazzu a compris que je n’avais pas d’autre choix que de le limoger, détaillait Vandenhaute en soulignant la courtoisie de leurs échanges ce matin. C’est clair que ce n’est pas un mauvais coach. Les résultats ne sont donc pas uniquement de sa faute, nous devons analyser les causes de cet échec en interne."
Et ainsi prendre des décisions, à commencer par trouver un successeur. "Nous devons établir un profil. Mais certains impératifs s’imposent. Nous voulons un jeu attractif avec l’ADN Anderlecht. Ensuite, il va falloir penser à l’expérience du coach. Voulons-nous quelqu’un d’expérimenté ou plutôt un jeune profil qui n’a pas encore fait ses preuves au plus haut niveau" se questionnait Vandenhaute.
Peu importe l’identité de l’heureux élu, il devra mener les Mauves vers une qualification européenne. "Nous allons tout faire pour rester européens la saison prochaine. Même cette année, nous allons tenter de nous qualifier pour la suite de la compétition en janvier." Signe que la "crise" anderlechtoise serait du passé.