Comment raconter le drame du sida que traverse une famille dans la plus absolue des solitudes ? Anthony Passeron revient sur le parcours de son oncle emporté par la maladie en 1987 dans son premier roman, Les enfants endormis, (éd. du Globe) finaliste du Prix Première 2023.
Nous sommes dans un village de l’arrière-pays niçois, un village qui sombre, comme tant d’autres dans la crise économique et l’ennui. Dans ce premier roman, se mêlent l’histoire intime faite d’ignorance, d’incompréhension, de refus, de larmes, de colère et de honte et le long travail des chercheurs qui tentent d’expliquer le virus.
Des recherches qui entraînent une rude compétition entre la France et les États-Unis, une page de notre histoire parfois oubliée.