Sophie Wilmès, Première ministre, l'a déclaré ce mercredi à l'issue du Conseil national de Sécurité: le port du masque est obligatoire quand les distances ne peuvent pas être garanties, mais il est inutile de l'imposer partout, tout le temps. Dans les communes qui ont rendu le port du masque obligatoire à certains endroits, les autorités locales sont invitées à lâcher la bride.
A Waterloo, le message est bien passé. Dans les heures où les jours qui viennent, l'obligation de porter le masque en vigueur dans les rues très fréquentées du centre sera levée.
"Ca va permettre aussi de donner un peu d'air aux commerçants qui ont vraiment subi de plein fouet cette obligation de port du masque en rue, explique Florence Reuter, bourgmestre. Le masque a freiné certains clients qui voulaient faire leur shopping. Depuis le début de la crise, on essaie de soutenir les commerçants, les indépendants et le secteur Horeca face à la crise. Donc alléger, tout en sensibilisant aux mesures de prudence, c'était attendu. Mais évidemment, s'il y a du monde, on porte son masque, c'est le bon sens. On sait qu'on va devoir vivre avec ce virus et qu'on ne veut pas revenir au confinement, dont il faut rester prudent."
D'autres communes suivront-elles l'exemple de Waterloo? Sans doute. Plusieurs bourgmestres, prudents, préfèrent tout de même attendre d'avoir entre les mains les décisions officielles du CNS avant de se prononcer, histoire d'éviter tout malentendu.