Les perquisitions menées ce samedi dans la commune bruxelloise de Molenbeek ont débouché sur cinq arrestations, a indiqué la bourgmestre de Molenbeek Françoise Schepmans sur le plateau de notre émission "Les Décodeurs" ce dimanche. Trois arrestations avaient déjà été confirmées samedi en soirée par le parquet fédéral belge, ainsi que par le procureur de la République de Paris.
Selon ce dernier, un des véhicules utilisés par les auteurs des attentats était immatriculé en Belgique. Il avait été loué par un Français résidant dans notre pays, lequel "a fait l'objet d'un contrôle routier ce (samedi) matin en Belgique avec deux autres personnes à bord d'un autre véhicule".
Le ministre belge de la Justice Koen Geens ainsi que le parquet fédéral ont confirmé que ces perquisitions avaient bien un lien avec une Polo grise dont la plaque d'immatriculation belge a été identifiée vendredi soir à proximité du Bataclan. D'après le ministre, l'homme a sans doute été arrêté lors des perquisitions à Molenbeek.
Inconnus du renseignement français
Un autre véhicule belge a par ailleurs été repéré dans le quartier du premier café attaqué vendredi soir à Paris. Enfin, une voiture a aussi été saisie par la police à Molenbeek, d'après la bourgmestre Françoise Schepmans.
Des tickets de parking de Molenbeek-Saint-Jean auraient également été retrouvés dans une voiture utilisée par les terroristes. Une des hypothèses, parmi d'autres, est celle d'une équipe venue de l'étranger, renforcée éventuellement de résidents français, selon une source proche du dossier.
En Belgique, les trois personnes dont l'arrestation a été confirmée sont en garde à vue, ils n'étaient "pas connus des services de renseignement français". L'un d'eux est suspecté de s'être rendu à Paris vendredi soir, a affirmé le Premier ministre Charles Michel. Une information que le parquet fédéral n'a pas souhaité confirmé pour l'instant.