Julos Beaucarne c’est un "obsédé textuel", comme il le disait lui-même, avec des textes remplis d’amour et d’optimisme. Cet amoureux des mots a écrit plus de 500 chansons, 28 livres et 49 albums. Il apprend à écrire au collège de Soignies. "J’avais un professeur formidable : il écrivait des chansons et nous les chantait. Et il y avait des chansons qui étaient des poèmes magnifiques."
"Ce n’était pas difficile du tout d’écrire. C’était le bonheur de trouver un gisement, en soi. C’est comme si j’allais creuser une mine, ma propre mine. Tout m’inspire, l’écriture, c’est ma vie."
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Depuis les années 60 ce sont des mots d’amour, de bienveillance, un souci de l’écologie : il s’engage et parraine des initiatives en faveur de la biodiversité. Un homme du monde tout en restant tellement attaché à ses racines, sa langue : le wallon.
"Le wallon, ce champagne continuel du langage, cet esprit qui ne se prend jamais au sérieux et que les snobinards de sevice regardent du haut de leur grandeur avec leur langue pointue et pharmaceutique de discours académique. Si Louis XIV s’était installé à Namur, toute la France parlerait le wallon de Namur" écrivait-il dans "Julos Beaucarne écrit pour vous" (1975).
Julos Beaucarne est notamment connu pour son interprétation en 1981 de "La p’tite Gayole", chant folklorique wallon, célèbre dans les milieux estudiantins.