Contrairement à ce que l’on croit souvent, il existe de nombreux navigateurs web. Une bonne dizaine. Et la guerre qui a débuté trouve son origine dans la décision de l’un des plus petits d’entre eux (Edge) de voler dans les plumes du plus puissant (Chrome).
En Europe, selon Statcounter, Chrome fait la course en tête avec 50 à 60% des parts de marché. Le numéro 2 n’est plus Internet Explorer mais Firefox qui l’a dépassé depuis longtemps. Avec 15% du marché pour Firefox et 10% pour Internet Explorer, tous deux sont cependant en recul. Suivent Safari (Apple) Apple et Opera en pleine procédure de rachat par un groupe d’investisseurs… S’est récemment ajouté Edge, le navigateur méconnu embarqué par Microsoft dans les soutes de Windows 10 . Aujourd’hui, Edge est accrédité de 3 à 5%. C’est peu, mais en progression. Pour l’instant, seul Chrome tire donc les marrons du feu alors que tous les autres sont à la peine.
Une étude qui a mis le feu aux poudres
Pour susciter le débat, Microsoft a tout simplement publié une étude maison (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) qui assure que son nouveau navigateur Edge est moins énergivore que ses concurrents. Cela peut paraître puéril, mais comme les PC sont aujourd’hui pratiquement tous des portables (sans parler des tablettes), ce qui ajoute de l’autonomie aux batteries suscite l’attention des consommateurs.
Que dit cette étude ? Que l’usage de Edge prolonge le temps de navigation de 36%. Cette fois, il est suivi par Opera, un navigateur qui ne pèse plus qu’1% des parts de marché. Le leader (Chrome) n’arrive qu’en troisième position, devant Firefox qui ferme la marche du groupe de tête.