"Si un site internet décide de mettre en ligne des informations que le ministère juge classifiées, ces données seront filtrées et rendues inaccessibles à partir des réseaux militaires tant qu'elles resteront classifiées", a expliqué le lieutenant-colonel Damien Pickart, réagissant à une information du Guardian.
Le quotidien britannique a révélé avec le Washington Post les méthodes d'interception de communications de l'Agence nationale de sécurité (NSA) divulguées par Snowden.
Selon le porte-parole du Pentagone, l'armée américaine "ne bloque aucun site internet" mais "prend de façon systématique des mesures pour prévenir la divulgation non autorisée d'informations classifiées sur ses réseaux non classifiés".
Le Pentagone utilise des filtres automatiques pour empêcher les informations considérées comme sensibles sur les sites internet d'apparaître sur les ordinateurs militaires.
Le Pentagone "ne bloque pas l'accès du public américain aux sites internet", a encore insisté le porte-parole, rappelant que ce serait une atteinte à la vie privée et aux libertés publiques.
Lors de la révélation par l'organisation WikiLeaks de centaines de milliers de câbles diplomatiques américains en 2010, le Pentagone avait également mis en place des filtres pour empêcher d'accéder à ces informations depuis les réseaux militaires.
Belga