Le parti ProDG, la formation politique du ministre-président germanophone Oliver Paasch, réclame mercredi dans un communiqué l'arrêt immédiat et définitif des réacteurs nucléaires controversés.
"la Belgique a tout intérêt à prendre au sérieux les craintes des citoyens et de ses partenaires européens"
Pour le parti ProDG, les réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 doivent être immédiatement et définitivement arrêtés. Dans un communiqué de presse, il estime que "le politique, les producteurs d'électricité et les opérateurs ont échoué collectivement en matière de politique énergétique et climatique".
Le parti ajoute dans ce même communiqué que "le développement des énergies renouvelables n'a pas été suffisamment promu. Les conditions durables et l'incitation à l'investissement font défaut". Le parti d'Oliver Paasch indique encore que "la Belgique a tout intérêt à prendre au sérieux les craintes des citoyens et de ses partenaires européens".
Le CSP, le pendant germanophone du cdH, met quant à lui en place une concertation eurégionale au sujet de la centrale nucléaire de Tihange. Les partis
CSP, CDU, CDA, cdH et CD&V se réuniront le 25 février prochain à Eynatten, sur le territoire de la commune de Raeren, pour participer à un congrès
intitulé "Tihange - Time to react". L'objectif de ce congrès est, entre autres, de dégager une position commune, dans l'Euregio, pour les partis participants.
Belga