Le paradoxe Dendoncker, la cinquième roue du carrosse Faes : deux énigmes chez les Diables Rouges

L’évidence s’est transformée en zone d’ombre après son transfert vers Aston Villa durant le mercato. Son temps de jeu est trop faible : seulement trois titularisations. Chiffre qu’on devine insuffisant aux yeux de Martinez, qui lui a préféré Zeno Debast, 19 ans, entre-temps, le nouveau chouchou du sélectionneur. Depuis qu’on pensait cette place réservée à Dendoncker chez les Diables… il n’y a plus joué une seule minute. Paradoxal.

Et lorsqu’on demande au sélectionneur pourquoi le joueur d’Aston Villa n’a pas reçu de temps de jeu contre l’Egypte en amical, il se contente d’un " je n’ai rien contre le joueur, mais je ne pouvais effectuer que six changements dans ce match ".

Pour Faes, ancien équipier de Dendoncker au Sporting d’Anderlecht d’ailleurs, la situation est très singulière également. Le patron de la défense à Reims la saison dernière a été transféré à Leicester City, en Premier League, durant l’été. Titularisé lors des neuf dernières rencontres de son club, il monte clairement en puissance. C’est grâce à cela qu’il a pris le dessus sur un Dedryck Boyata ou un Jason Denayer.

Pour ce Mondial, ses chances de jouer sont malgré tout plus que faibles. Le droitier de 24 ans apparaît comme la doublure d’Alderweireld et s’apprête, sauf surprise, à poursuivre sa série. Sélectionné à quatre reprises, il n’a reçu que cinq minutes de jeu, c’était contre la Pologne en juin dernier (victoire belge 6-1). Il a déjà dû prendre place dans la tribune également.

Celui qui a des allures de cinquième roue du carrosse doit prendre son mal en patience. S’il est là, c’est aussi parce que son rôle se trouve ailleurs : poursuivre son apprentissage, construire l’avenir de notre sélection nationale et se tenir prêt lorsque Alderweireld, par exemple, raccrochera chez les Diables Rouges. Son temps de jeu étant tellement faible sous les ordres de Martinez, il doit malgré tout parfois se demander ce qu’il fait là.