Depuis quelques temps, les scientifiques observent une résistance du paludisme aux traitements en Afrique. Leurs craintes sont désormais confirmées par une première preuve clinique. Des mutations du parasite responsable de la maladie (Plasmodium falciparum- transmis par les moustiques) sont plus persistantes. L'étude a été publiée dans The Lancet Infectious Diseases.
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Une étude réalisée au Rwanda
Cette étude a porté sur 224 enfants de 6 mois à 5 ans infestés par le parasite, dans trois villes du Rwanda: ils ont été traités pendant trois jours par l'association thérapeutique la plus courante (artéméther-luméfantrine) puis surveillés durant un mois avec des prélèvements sanguins hebdomadaires.
Parmi les participants, environ 15% dans deux sites étudiés avaient encore des parasites détectables trois jours après le traitement.